Jusqu'à hier nous pilotions nos entreprises avec pour la plupart une vision stratégique définie à 3, parfois 5 ans. Nous avions structuré et organisé nos entreprises puis nous contrôlions nos activités par des indicateurs clairement définis et alignés sur notre stratégie.
Il est clair qu'aujourd'hui l’environnement extérieur c’est-à-dire les différentes pressions (PESTEL) ne peuvent plus être étudiées et rationalisées comme avant. Nous sommes face à un défit pour lequel il faut admettre cette nouvelle part d’incertitude et osez le « je ne sais pas ».
Les seules certitudes que nous pouvons avoir sur ces pressions c’est qu’elles sont instables, l’environnement et son climat, la société et ses mouvements sociaux, les politiques et ses réglementations, la législation et ses nouveautés, la technologie et sa fulgurance.
Il est donc essentiel d’avoir une vision flexible et d’accepter de revoir la totalité de nos indicateurs de pilotage. Il nous faut désormais gérer les écarts (importants dans certains cas) et intégrer l’urgence dans nos modes de fonctionnement tout en développant la flexibilité des organisations. Enfin, il ne faut plus hésiter à accroître les sollicitations externes (travail partiel, en temps partagé, gage des stocks, diversification de la distribution, de la production…).
Le nouveau challenge qui nous est offert est de pouvoir trouver les bons indicateurs pour la gestion de nos clients, nos fournisseurs et de nos collaborateurs, sans oublier de s’interroger sur la qualité de nos outils. Revoir nos ratios de performance, afin de pouvoir naviguer en pleine turbulence est devenu un impératif, pour ceux qui ont encore le droit et le pouvoir de le faire…
De ce fait, ces évolutions impacteront définitivement nos organisations mais aussi feront évoluer le management de nos équipes. L’impact sur la culture de nos entreprises sera immédiat et perceptible.
Ce changement est une réelle opportunité de nouvelles croissances, de remise en cause, de créativité dans les approches, d’attractivité de nouvelles ressources, de nouveaux marchés ; Piloter en avenir incertain c’est avant tout une opportunité de repenser nos modèles et d’accepter de revoir nos indicateurs, …tant au niveau micro que macroéconomique.
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