UBS et Credit Suisse ont formellement approuvé jeudi leur fusion, un processus qui a débuté avec l'union de leurs sociétés de holding en juin. Cette fusion fait suite à une décision des autorités suisses d'imposer à UBS de racheter Credit Suisse pour éviter une faillite de cette dernière.

L'intégration des activités des deux banques s'annonce complexe, avec Lukas Gähwiler, vice-président d'UBS, décrivant la tâche comme "herculéenne" lors de l'assemblée générale d'UBS en avril. La fusion des entités suisses, UBS Switzerland AG et Credit Suisse (Schweiz) AG, est prévue pour 2024. Ces entités regroupent les activités de banque de détail, les prêts hypothécaires et les crédits aux entreprises en Suisse.

Certains avaient espéré qu'UBS se sépare de la branche helvétique de Credit Suisse en l'introduisant en Bourse pour protéger la concurrence et les emplois en Suisse. Cependant, UBS a choisi d'intégrer la branche suisse de Credit Suisse, affirmant que cette dernière aurait été "fragile" et "incapable d'être compétitive" si elle avait été séparée de sa maison-mère.

Cette décision entraînera la suppression de 1 000 postes d'ici fin 2024, en plus des 2 000 postes en Suisse dans les années à venir. L'intégration de la banque d'investissement de Credit Suisse, à l'origine de nombreux scandales, reste le plus grand défi.



Source : Fusacq

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