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Maurice Lévy, le président de Publicis (CA 2003 : 3,9 MdEUR, capitalisation boursière : 4,9 MdEUR), le quatrième groupe mondial de publicité, a indiqué cette semaine que son groupe ne sera pas candidat au rachat de Grey, le septième groupe de publicité mondial. Ce dernier a mandaté deux banques d'affaires (J.P. Morgan Chase & Co. et Goldman Sachs) pour examiner son avenir (et notamment une cession). Alors que depuis le rachat du groupe Bcom3 en 2002 Publicis dispose d'une bonne taille critique, l'acquisition de Grey (valorisé 1,4 MdEUR en bourse) dans son ensemble présentait un intérêt limité sur le plan stratégique (les deux groupes réalisent une grande partie de leurs revenus via la publicité traditionnelle) et comportait des risques d'exécution significatifs (comme traditionnellement dans les grandes opérations se déroulant dans ces métiers). Publicis pourrait néanmoins s'intéresser à certains actifs du groupe américain s'il était démembré. Suite au retrait de Publicis et du leader mondial Omnicom (CA 2003 : 9,6 MdUSD, capitalisation boursière : 13 MdUSD), le numéro deux mondial WPP (CA 2003 : 4,1 MdGBP, capitalisation boursière : 6,5 MdGBP) est désormais perçu comme le candidat le mieux placé pour reprendre Grey. Cependant l'intérêt stratégique de Grey pour WPP semblant limité, il semble probable que le groupe britannique ne se lancera dans l'opération que si le prix est attractif...
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