Depuis quelques mois on ne parle que de Crowdfunding ou de Finance Participative sans toujours bien savoir de quoi il s’agit. Ce concept est dans la ligne moderne de la mutualisation des moyens : je te prête ma maison, ma perceuse… tu me prêtes ta voiture, tes outils de jardin…
Ce n’est pas un concept nouveau, l’ADIE fait du prêt participatif depuis 1989, les marchands de vin de Bordeaux font de la pré-vente depuis cent cinquante ans, les Business Angels font de la participation en capital depuis 20 ans.
Entre plateforme de finance participative et réseaux de Business Angels, il y a quelques points communs mais aussi des différences :
Les réseaux ont un statut associatif sans but lucratif et sont animés par des bénévoles.
Les Business Angels s’investissent, investissent et accompagnent les porteurs de projets.
Les Business Angels valident, sélectionnent et instruisent les dossiers en se groupant par affinité.
Les plateformes ont un statut commercial, elles sont dirigées par des salariés et sont réglementées.
Les souscripteurs ne sont pas sélectionnés, il n’y a que très peu de validation et d’instruction des dossiers.
Les projets sont rarement accompagnés.
Il y a donc encore des zones d’ombre à clarifier et l’on sait que le diable se cache dans les détails.
C’est le 14 février que la Ministre Fleur Pellerin a annoncé un ensemble de mesures devant réglementer la Finance Participative. Ces mesures seront prises par ordonnance avant le 15 mars et les décrets d’application seront publiés en mai ou juin.
Jacques-Charles FLANDIN, Président
Pour en savoir plus :
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