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Start-up flamande à la tête de la communication interne en mer avec la technologie IoT.
Sealution, une start-up qui a développé un réseau propriétaire de récepteurs permettant les communications internes sur les navires océaniques, lève plus de 1,3 million d'euros lors d'un tour de financement. La jeune entreprise de Sint-Martens-Latem a trouvé une solution Internet des objets (IoT) qui connecte tous les appareils et systèmes sur un navire de haute mer. Leur invention rend les navires plus durables et leur maintenance plus économique. L'échange permanent de données signifie également des gains d'efficacité pour les membres d'équipage, la compagnie maritime et la cargaison elle-même.
Sealution est une idée originale (depuis 2021) du PDG et ancien officier maritime Sebastian Hamers, du directeur financier Ruben Verplancke et du directeur technique Romeo Martens . Au total, les trois co-fondateurs lèvent désormais 1 315 000 € avec leur start-up. Sur ce montant, 800 000 € provenaient d'un tour de table avec Venture Studio Miles Ahead et le fonds d'investissement Angelwise , et 200 000 € via des prêts convertibles de la plateforme d'investissement Techstars et de divers business angels. Sealution a également levé 315 000 € de subventions via Flanders Innovation & Entrepreneurship (VLAIO) en septembre 2022. L'intégralité du capital sera utilisée pour passer du développement à la production (lignes).
"La maison Apple d'un paquebot"
Que fait Sealution exactement ? Il fonctionne avec un réseau de récepteurs ou « passerelles » – un dans chaque pièce – qui permettent aux signaux de données de traverser les parois des navires océaniques au-dessus et au-dessous du pont. Les passerelles, qui peuvent être facilement installées par l'équipage, reçoivent et envoient les données récupérées via le câblage existant - pas besoin de nouveau câblage - vers un module central. Ce module analyse, filtre, classe les données et les transmet à un serveur qui peut les afficher visuellement sur la passerelle ou en salle de contrôle.
Les appareils et systèmes du navire maritime échangent des données précieuses 24h/24 et 7j/7 grâce à leur solution Internet des objets (IoT). "Alors n'hésitez pas à comparer notre réseau interne de récepteurs à l'Apple Home d'un navire en mer", déclare Sebastian Hamers, PDG de Sealution. « Au fait, nous utilisons Bluetooth pour connecter ces nouveaux capteurs. Le Bluetooth consomme moins d'énergie que le Wi-Fi, par exemple. De plus, les réseaux sans fil classiques ne traversent de toute façon pas les parois en acier des navires océaniques, en particulier sous le pont."
Le partage de données favorise la durabilité, le financement et l'efficacité
Une telle communication interne présente de nombreux avantages pour l'industrie du transport maritime. Notamment en termes de durabilité . Grâce à la collecte des données machine, le système surveille certaines valeurs. Avec ces informations - et l'aide de modèles avec apprentissage automatique et intelligence artificielle (IA) - le navire peut éventuellement naviguer avec moins de carburant. Plus il y a de données analysées, plus les économies de carburant sont importantes. Et c'est bien nécessaire : l'Europe interdira les émissions de CO2 des navires à quai dès 2030, et exigera qu'ils soient neutres en carbone d'ici 2050.
Les données facilitent également la maintenance , ce qui a un impact sur l' aspect financier du transport maritime. Pour l'instant, cette maintenance est encore préventive : l'équipage sait parfaitement quand envoyer un technicien. Sous la devise "mieux vaut prévenir que guérir", Sealution - via un algorithme d'IA qui plonge dans les données - vise même à prédire la maintenance future. Les compagnies maritimes restent souvent à terre pendant six semaines pour améliorer ou remplacer des choses. Ils seront en mesure de réduire considérablement ce temps car ils auront une vision bien meilleure et plus rapide de quelle pièce aura besoin de quelle maintenance.
De plus, la communication interne signifie des gains d'efficacité pour les membres d'équipage, la compagnie maritime et la cargaison elle-même . Actuellement, il faut encore que quelqu'un se rende en personne pour regarder tous les compteurs, sur un navire qui mesure parfois jusqu'à 400 mètres, et l'inscrive dans un journal de bord. Toutes les informations sont transmises automatiquement avec le système de Sealution. La compagnie maritime obtient à son tour plus d'informations pour l'expéditeur, telles que l'état et la position de la cargaison. La cargaison en profite également : la technologie IoT surveille en permanence les températures des systèmes de refroidissement des conteneurs.
Grâce à Sealution, la navigation est également plus sûre pour les membres d'équipage. Par exemple, si quelqu'un tombe par-dessus bord, une alarme est automatiquement déclenchée qui avertit immédiatement les autres membres d'équipage via les dispositifs portables. Cela ne se produirait pas sans l'échange de données entre les ponts supérieur et inférieur.
Logiciel sur mesure pour les navires de haute mer
En janvier 2023, Sebastian Hamers et Romeo Martens ont testé pour la première fois l'installation complète en haute mer avec la compagnie maritime néerlandaise Seatrade . Le système de connectivité était parfaitement opérationnel, jusqu'à l'extrémité du navire, sans perte de vitesse ni de données. "Nous sommes convaincus que nous pouvons révolutionner le partage de données et l'innovation sur les navires océaniques avec Sealution", ajoute le directeur financier Ruben Verplancke. "Pourquoi? Notre technologie est extrêmement fiable, applicable aux grands navires océaniques, et peut être adaptée par des ingénieurs logiciels en fonction des besoins spécifiques d'une flotte. La mer est la limite.
Source : Communiqué de presse
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