Lundi dernier, le Parquet de Pau a fait appel de la décision du tribunal de commerce du 29 mai portant sur la cession de BEATEX (siège à Oloron Sainte-Marie - spécialisée dans la conception et la fabrication de coiffes) à l'entreprise toulousaine Cargo Promodis, spécialisée en équipement militaire. Gouaix et la Manufacture Pyrénéenne étaient également en lice.
Dans l'attente d'une décision de la cour d'appel, l'opération est suspendue.
Jean-Christophe Muller, le procureur de la République, justifie cette demande par deux principales raisons.
La première : les machines à tricoter de Beatex sont sous main de justice, il apparaît donc "génant" de "céder une entreprise dont l'une des activités est le tricotage pour ensuite dire au repreneur qu'il ne pourrait pas disposer des machines".
La seconde : le prix de cession (20 000 €) est jugé "insuffisant", notamment face à la proposition de 105 000 € de l'entreprise parisienne Gouaix.
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