L'entreprise française Cellfish, qui conçoit des applications de divertissement sur smartphones et tablettes, a annoncé mardi la reprise de la majorité de son capital par la holding HLD Europe, pour un montant non divulgué.
Le nouveau tour de table sera ainsi composé de HLD Europe, actionnaire majoritaire, et des dirigeants. Cellfish n'a pas souhaité communiquer sur la répartition des parts.
"Le changement d'actionnaires va nous remettre sur les rails de la croissance. Nous espérons atteindre 20% à 30% de croissance par an", a déclaré à l'AFP Nicolas d'Hueppe, président du directoire de Cellfish.
L'arrivée de la holding HLD Europe ouvre donc un nouveau chapitre dans la jeune histoire de Cellfish, créé il y a dix ans.
"Nous avons deux axes prioritaires de développement. Pour chercher la croissance là où elle est, nous souhaitons nous développer à l'international", explique Nicolas d'Hueppe. "Nous voulons aussi nous positionner sur le streaming vidéo, un marché gigantesque."
Cellfish, implanté dans huit pays dont l'Espagne et le Mexique, a généré un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2014, et emploie près de 150 personnes.
De son côté, HLD Europe, créée en 2010 par l'ancien patron du fonds d'investissement Wendel, poursuit la diversification de son portefeuille. En février 2015, la holding avait annoncé son entrée au capital de Coyote, un système qui prévient les automobilistes des radars. Elle possède également des parts de l'e-commerçant Sarenza.
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