L'audit d'acquisition d'une PME présente des caractéristiques propres selon que le projet concerne une croissance externe ou une reprise par un investisseur personne physique.
Comprendre et évaluer la rentabilité réelle.
Dans un premier temps il faut comprendre et bien analyser les résultats historiques de la société mais surtout déterminer une rentabilité normative (hors éléments non récurrents que ce soit d'ailleurs des charges ou des produits).
Les agrégats tels que marge brute ou EBE voire résultat d'exploitation sont les plus intéressants à ce stade.
Ils représentent une base à partir de laquelle on va pouvoir mesurer si oui ou non ce niveau de résultat permettra soit à la société soit au repreneur de dégager une rentabilité suffisante pour rémunérer l'investissement.
Identifier les leviers et les risques
La rentabilité c'est aussi identifier les leviers y compris dans l'audit financier (frais généraux par exemple) mais aussi analyser le mix des revenus afin d'isoler les sources réelles de revenus qui créent de la valeur. En clair les produits et les services rentables d'un point de vue financier alors que d'autres pourraient in fine peser lourdement mais sans dégager de marge nette.
Donner des points utiles à la négociation et à la discussion de la garantie de passif
L'audit d'acquisition a aussi pour objectif de collecter un maximum d'informations (risques, litiges, hors bilan etc...) qui feront souvent l'objet d'une négociation dans le cadre de la garantie de passif. On peut se trouver confronté à une large palette de points qui vont des litiges clients jusqu'aux éléments hors bilan (cautions etc...)
Enfin un élément important, cela va sans dire, la trésorerie nette réelle, le niveau d'endettement et de capitaux propres. Il ne faut pas oublier en effet que la trésorerie acquise peut constituer un aspect important de l'évaluation de la société dont l'acquisition est projetée
Pour en savoir plus :
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